Question :
M. Christophe Naegelen attire l’attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la situation immobilière des professionnels de santé de l’association ASALEE (Action de santé libèrale en équipe). Créée en 2003 dans le département des Deux-Sèvres, l’association compte aujourd’hui au niveau national, près de 800 médecins généralistes et 1 800 infirmières et infirmiers réunis dans 2 555 lieux d’accueil. Ces professionnels de santé accompagnent au quotidien, des patients dans la compréhension de leur pathologie chronique tel que le diabète, l’hypertension, l’hypercholestérolémie et œuvrent pour l’amélioration de leur quotidien à travers l’éducation thérapeutique. Ils interviennent également dans le suivi du sevrage tabagique, le dépistage des troubles cognitifs et l’accompagnement de l’enfant et de l’adolescent en surpoids. La prévention primaire dans les écoles, les crèches ou encore lors d’évènements comme « Octobre rose », le « Moi(s) sans tabac », fait aussi partie intégrante de leur activité. La Caisse primaire d’assurance maladie prend en charge ces prestations ainsi que l’accompagnement en support. Toutefois depuis le 1er janvier 2023, elle a décidé de se désolidariser complètement du financement des locaux dans lesquels ces médecins et infirmières, infirmiers sont accueillis. Par chance, certains cabinets médicaux les hébergent gracieusement, sans aucune demande de subvention, mais cela ne représente qu’une minorité. Concernant les autres professionnels de santé, ceux-ci sont confrontés à la prise en charge de ce supplément financier et beaucoup n’ont pas les moyens d’y subvenir. Cette perte de financement représente donc une réelle entrave à l’activité de l’association, sans lieu où exercer les prestataires de soins se retrouvent dans l’impossibilité de répondre aux besoins de leur patientèle, se retrouvant laissée pour compte. Dans un contexte où nombreux des concitoyens vivent dans des déserts médicaux, il serait bénéfique de poursuivre l’encouragement de l’implantation des médecins, infirmières et infirmiers auprès de l’ensemble des Français. Ainsi, il lui demande si le Gouvernement prévoit de trouver une solution pour pallier ce manque de financement des locaux.
En attente de réponse.