Question n°600 – Situation des masseurs kinésithérapeutes

Question :

M. Christophe Naegelen attire l’attention de Mme la ministre de la santé et de l’accès aux soins sur la situation des masseurs-kinésithérapeutes. Le 22 février 2024, la profession a obtenu une revalorisation de 0,06 point sur sa lettre clé, ce qui correspond à une augmentation de 2,8 %, soit entre 0,45 cts et 0,55 cts d’augmentation sur un acte. Il s’agit de la première revalorisation depuis 2012, mais cette revalorisation n’atteint toutefois pas l’inflation de 2023, évaluée à 4,9 %. À cela s’ajoute une nouvelle nomenclature générale des actes professionnels, avec un passage d’environ 30 cotations à plus de 80. Le Gouvernement avait pourtant annoncé un plan de simplification administrative. La profession est unanime à ce sujet. Cette décision ne vise pas à simplifier mais à complexifier. D’autant plus que d’autres augmentations sont prévues, mais uniquement à partir de 2025 et elles ne concerneront pas ces nouvelles 80 cotations. D’après certaines annonces, ces revalorisations devraient être reversées aux professionnels, à condition de respecter deux règles : l’augmentation du zonage avec un passage de 12,5 % à 30 % du territoire et une obligation de salariat pour une durée de 2 ans pour les futurs diplômés, ou de s’installer dans une zone dite « sous-dotée » ou « très sous dotée ». Dans la situation actuelle de baisse de pouvoir d’achat et plus particulièrement pour les masseurs-kinésithérapeutes qui ont vu leur pouvoir d’achat diminuer de près de 21 % depuis 2010, il serait juste et équitable d’avancer ces revalorisations. Il demande donc au Gouvernement d’avancer le calendrier des revalorisations, afin que les masseurs-kinésithérapeutes puissent exercer leur métier dignement.

En attente de réponse.

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/questions/QANR5L17QE600